Installée sur une brève période dans l’emblématique rue Droite du Vieux Nice, la galerie Diapo nous gratifiait jadis d’expositions ponctuelles aussi innovantes que déconcertantes. Sans doute un peu trop pour la célèbre rue historique où les galeristes traditionnels aimeraient tant avoir pignon sur rue… Les NFT et la rue Droite seraient-ils incompatibles ?

La première galerie NFT de Nice a alors, pour un temps, disparu de nos radars… On l’a retrouvée l’automne dernier au 109, où, le temps d’un week-end, elle nous a bluffés avec une exposition multimédia surprenante. L’expérience immersive et sensorielle se voulait un prélude à un gigantesque happening “arts mixtes” à venir sous le même toit, mais d’une autre dimension.

Insaisissable, Diapo est décidément là où on ne l’attend pas. Elle fait une nouvelle apparition dans Nice Ouest avec un tout nouveau concept. Installée pour trois mois sur la très coquette Avenue Pierre de Coubertin, cette nouvelle artère très chic, qui remonte le Var et commence à aligner les enseignes chics et confidentielles réservées au happy few, Diapo ambitionne, quant à elle, de rendre les nouveaux arts numériques accessibles à un plus grand nombre. Tout de verre et de béton brut, avec une hauteur sous plafond impressionnante, l’espace qu’elle occupe est un écrin à faire des jaloux. Mi-white cube, mi-galerie des glaces, arty mais pas trop, c’est le rêve de tout galeriste…

David Mascarel, que l’on connaissait jusqu’alors comme entrepreneur et directeur artistique, est le dernier à rejoindre la pépite azuréenne fondée par Jean-Baptiste Pin. Écoutons-le dans cette vidéo où il « divulgâche » le dernier twist en date d’une palpitante aventure pour laquelle nous souhaitons de beaux jours à venir.

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