Exposition de Frédéric Pasquini, au Parc Phoenix, Nice les 23 et 24 mars 2020.

Veuillez noter que, compte tenu du contexte sanitaire, l’évènement est reporté à une date ultérieure qui sera communiquée prochainement…

« Au milieu des Carpates Roumaines, je suis allé à la rencontre d’un autre monde : celui des paysans Roumains !

A plus de deux heures de Severin, ville moyenne à 150 km de Craiova au bord du Danube, nous partons pour PONOARELE. Je suis loin de tout.

Ici à presque 1000 mètre d’altitude la neige fait habituellement partie du décors. Mais cette année comme l’année précédente, il n’en est rien…

Les anciens s’attendent à vivre encore un été chaud et sec où l’eau va être une nouvelle fois « la précieuse ».

La vie à la ferme est une vie ou l’Homme revient à l’essentiel parce que l’essentiel est indispensable : couper du bois pour se chauffer, nourrir les bêtes, préparer le repas…

Un moine ami de la famille participe aussi à nos discussions sur la période communiste passée, leurs regards sur la société de consommation, la religion, la simplicité des rapport qu’ils entretiennent avec leur semblable…

Je suis témoin et je découvre une culture finalement pas si éloignées de la mienne, de la notre mais cette culture de la terre me semble devenue lointaine…

Les soirées sont chaudes et animées car ces femmes et ces hommes reclus dans leurs montagnes ne sont pas déconnectés des réalités du monde dans lequel ils vivent. L’eau de vie de cerise fabriquée au printemps dernier met tout le monde d’accord et les soirées deviennent encore plus intenses, drôles et décalée. Nietzsche côtoie Leo ferré, Bacovia Joe Dassin et Dostoïevski, Georges Brassens…

L’ivresse de l’alcool associée à la musicalité de la langue roumaine ne me fera pas oublié que le lendemain matin la vie recommence et le coq sait me rappeler que le jour se lève parfois à minuit ! »

Frédéric Pasquini

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