Interview avec Louis Dollé, artiste et « ymagier »

Interview exclusive artworks!

Artiste et citoyen à temps plein, Louis Dollé est aussi enseignant, commissaire d’exposition, musicien, auteur et… dénicheur de talents. Inclassable, protéiforme et tour à tour déroutant, son art, à la fois rustique et conceptuel, est comme son auteur : paradoxal. L’antre où il vit et travaille dont il a fait son squat légal (il en est locataire), cette « Ecole d’art Orange Bleu », est tout à fait à l’image de l’homme : débordant de générosité et d’idées,  grand-ouvert sur la ville. Il est chargé aussi. Chargé d’objets et d’histoires : la sienne et celles de ceux qui y passent — élèves, plasticiens, musiciens… Ce haut lieu culturel « alternatif » qui accueille cours, expositions et concerts — pas nécessairement dans cet ordre — est aussi un « statement », comme une déclaration de guerre pacifiste au conformisme ambiant du milieu artistique de sa ville qu’il décrie et à son maillage étanche de petites chapelles… Converser, dans son QG, avec cet homme aux idées bien arrêtées mais qui est tout à fait attentif à ceux qui le contredisent est une expérience inouïe. Passionné d’archéologie et de géologie, son œuvre jaillit presque littéralement des profondeurs de sa terre à laquelle il veut la rattacher… Son désir : voir son œuvre lui survivre non pas des générations mais des millions d’années, et ce non par souci de postérité, mais pour voir perdurer les traces de nos actions, aussi puériles soient-elles, à travers les âges de la Terre, tel un fil rouge qui nous relie, l’homo sapiens, aux formes de vie futures qui habiteront notre planète.

Interview avec un affabulateur autoproclamé qui tente de rétablir la vérité par le biais du mensonge.

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